Peux-tu te présenter et nous expliquer ton rôle chez Stoïk ?

Je m'appelle Victoire Obriot et je suis Product Manager chez Stoïk depuis maintenant deux ans et demi. Mon rôle chez Stoïk est de m’assurer que les applications que nous développons correspondent et anticipent les besoins de nos utilisateurs : les courtiers, les assurés, et toutes les équipes internes.

Nous construisons la Roadmap Produit planifiant toutes les fonctionnalités que l’équipe Produit et Tech va développer dans les mois à venir, à partir des évolutions du marché et des retours de nos utilisateurs. Mon travail consiste aussi à fédérer les équipes autour de cette vision, car le produit est directement relié au business et à la stratégie globale de Stoïk.

Quel a été ton parcours pour devenir Product Manager chez Stoïk ?

J’ai fait une école d’ingénieur généraliste, avec une spécialité architecture. Malgré mon enthousiasme pour ce domaine, je trouvais que les cycles de construction étaient trop longs, et ressentais un besoin de me tourner vers le monde de la Tech.

Une des choses qui m’attire dans le métier de Product Manager, c’est la rapidité : au lieu de bâtir des bâtiments en plusieurs années, on construit des fonctionnalités sur une application qui peuvent être mises en production en quelques jours seulement. On peut voir l’impact de son travail très rapidement, c’est génial !

Après mon école d’ingénieur, j’ai complété mon parcours avec un master en innovation et fait des stages de Product Manager dans des start-up tech, avant de rejoindre Stoïk.

Qu’est-ce qui t’a attirée chez Stoïk ?

Quand j’ai rejoint Stoïk il y a deux ans et demi, c’était une entreprise encore petite, d’environ 30 personnes. Ce qui m’a plu, c’est l’ambition de la boîte et la vitesse d’exécution.

L’entreprise a une vision très ambitieuse, et les défis ne cessent de grandir, ce qui permet de toujours évoluer et d’être challengée. Pour un Product Manager, c’est un environnement idéal. Il y a également une vraie dimension collaborative : toutes les équipes sont impliquées dans les décisions et travaillent main dans la main pour faire évoluer le produit.

Peux-tu présenter les deux applications développées chez Stoïk ?

Bien sûr ! Il y a d'abord l’Espace Courtier, notre application qui permet aux courtiers d’ajouter leurs clients intéressés par un produit Stoïk (une assurance ou un produit cyber). C’est ici qu’ils qualifient le client avec les informations de l’entreprise, définissent les paramètres du contrat (limite, franchise, options, etc.) et font signer ces contrats directement via l’application. Ils peuvent ensuite suivre la vie des contrats de leurs clients : voir les documents importants, gérer les renouvellements et les sinistres par exemple.

Ensuite, il y a Stoïk Protect, notre plateforme de prévention destinée aux assurés et plus particulièrement à leurs contacts informatiques. Elle leur fournit des outils de cybersécurité et de prévention (scan externe, scans internes de Cloud et d’AD, simulation de phishing), et leur permet de suivre leur posture de risque. Le scan externe, par exemple, identifie les vulnérabilités et aide les assurés à corriger les problèmes détectés en leur donnant des recommandations précises. L’objectif est de renforcer la sécurité des entreprises assurées en leur donnant les moyens d’agir efficacement et de manière proactive.

Nous avons aussi d’autres applications internes pour automatiser les taches de diverses équipes comme la souscription, la finance ou le CERT.

Comment ces applications sont-elles développées ?

Tout commence par une phase de recherche pour identifier les besoins des utilisateurs et les évolutions du marché. Ensuite, nous passons par une étape de spécification produit et de design : nous créons des maquettes que nous faisons valider par des utilisateurs partenaires.

Une fois cette phase terminée, les équipes techniques prennent le relais pour développer les fonctionnalités. Mon rôle est de coordonner ces étapes, d’assurer que les développeurs ont toutes les informations nécessaires pour avancer efficacement, et de suivre l’implémentation jusqu’à la mise en production.

Après le déploiement, nous nous occupons également de la communication interne et externe, pour que tout le monde soit bien informé des nouvelles fonctionnalités disponibles et qu’elles soient adoptées efficacement.

Qu’est-ce que tu aimes particulièrement dans ton travail aujourd’hui ?

Ce qui me plaît le plus, c’est la diversité des tâches et des interactions. Mon travail me permet de collaborer avec des équipes très variées : les développeurs, évidemment, pour l’implémentation des fonctionnalités, mais aussi les courtiers et les assurés pour mieux comprendre leurs besoins. J’interagis aussi avec les équipes internes, comme la finance ou la gestion des sinistres, pour automatiser leurs process et optimiser leur efficacité.

J’aime aussi le fait que le produit soit au cœur de la stratégie de l’entreprise. Chaque ajustement, chaque amélioration a un impact direct sur les performances de Stoïk. Et puis, on est une jeune entreprise en pleine croissance, donc il y a une vraie dynamique d’innovation et d’agilité. Rien n’est figé, on est toujours en train de repenser notre façon de faire pour s’adapter et anticiper les besoins du marché.

Comment ton travail a-t-il évolué depuis ton arrivée ?

Quand je suis arrivée, le produit était géré de façon plus globale. Aujourd’hui, nous avons structuré l’organisation : Sarah Faber, une autre Product Manager, s’occupe de la partie pre-sales, et moi, de la partie post-sales, Stoïk Protect et des outils internes. Cela nous permet de nous spécialiser et d’être plus efficaces. Le nombre de développeurs a aussi augmenté, et nous avons chacune nos équipes dédiées. L’organisation est très évolutive et s’adapte constamment aux besoins de l’entreprise, notamment avec notre accent croissant sur la cybersécurité.

L’internationalisation a également eu un impact significatif sur mon travail. Lors de nos premières ouvertures à l’étranger, notamment en Allemagne, nous avons dû adapter toute notre application : traduction, conformité légale, adaptation des parcours utilisateurs aux spécificités locales… C’était un vrai défi. Aujourd’hui, nous avons réussi à rendre ce processus beaucoup plus fluide et scalable. L’ouverture d’un nouveau pays est maintenant presque aussi simple que d’activer une option. Le travail en amont nous permet de gérer ces expansions de manière efficace, en minimisant les développements techniques tout en respectant les réglementations locales.

Quel est ton meilleur souvenir chez Stoïk ?

Je ne sais pas si c’est le meilleur mais j’aime beaucoup lorsque les collègues du CERT font un debriefing sur les sinistres en cours, et nous expliquent comment l’attaquant a pu s’infiltrer dans le système informatique d’un assuré. C’est passionnant de comprendre concrètement le “behind the scene” et je me sens privilégiée de travailler dans la cyber pour avoir ce genre de retour d’expérience.

Comment vois-tu l’avenir chez Stoïk ?

Je vois énormément de possibilités ! Chaque succès ouvre encore plus de portes et nous permet d’aller plus loin. En 2025, nous allons encore accélérer, notamment en renforçant notre offre cyber. C’est une évolution passionnante, et je suis impatiente de voir comment nous allons encore repousser les limites.

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12 mai 2025
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